19661112
parru le
12 novembre 1966
aux éditions
“Permanences Poétiques”

entends-tu, toi, chanteur d’antan

chante ton chant comme l’oiseau
dans les champs cherche ta voix
parmi les feuilles vertes de joie

vois-tu, là-bas

le regard bavard de cet arbre
pensant (peut-être) que c’est
lui que tu chantes

écoute les enfants qui jouent
ils sont seuls ensemble
ils aimens pourtant
ton chant battant dans leur coeur

mais
tu leur fais peur
avec tes trois prières
avec tes quatre vérités
ne chasse pas leurs rêves
ne chasse pas leurs doux oiseaux
mais fait fleurir leurs grands arbres
pour que leurs branches puissent porter
les feuilles vertes de la joie

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